La stratégie des soins infirmiers du Nouveau-Brunswick « prescrit » un personnel infirmier formé à l’étranger pour faire face à une pénurie croissante de main-d’œuvre

Credit to Author: Alexandra Miekus| Date: Tue, 30 Jul 2019 23:39:30 +0000

Selon un nouveau rapport du gouvernement, les infirmières et infirmiers immatriculés (II) et formés à l’étranger seront indispensables pour combler une pénurie de main-d’œuvre dans le système de soins de santé du Nouveau-Brunswick. 

Selon un nouveau rapport du gouvernement, les infirmières et infirmiers immatriculés (II) et formés à l’étranger seront indispensables pour combler une pénurie de main-d’œuvre dans le système de soins de santé du Nouveau-Brunswick.

Le recrutement d’infirmières et d’infirmiers formés à l’étranger (IFE) est l’une des quatre « mesures » qui, selon la Stratégie en matière de ressources infirmières du Nouveau-Brunswick, sont nécessaires pour répondre à la demande croissante de services de santé et de soins de longue durée dans la province.

Selon le document, la population de la province vieillit plus rapidement que dans toute autre province du Canada, ce qui a déclenché une « une période critique du point de vue démographique. »

« Le Nouveau-Brunswick a l’une des populations les plus âgées du Canada, et le taux de vieillissement y est plus marqué que celui d’autres administrations. Le Nouveau-Brunswick affiche le pourcentage de population de plus de 65 ans le plus élevé au Canada (19 pour cent par opposition à 16 pour cent dans le reste du Canada). »

Le personnel infirmier de la province n’est pas exempt de cette tendance  ̶  41 pour cent des II au Nouveau-Brunswick sont âgées de 50 ans ou plus, selon le rapport.

Étant donné qu’il y a également une baisse des inscriptions aux programmes de baccalauréat en sciences infirmières de la province et que le taux d’attrition est de 30 pour cent pour les étudiants en sciences infirmières, le ministère de la Santé de la province prévoit une pénurie d’au moins 130 II par année au cours des 10 prochaines années.

« Cela signifie que d’ici 2028, il y aurait un déficit d’approximativement 1300 II dans le système de santé du Nouveau-Brunswick », indique le document.

« La province se trouve à la croisée des chemins alors que le nombre d’infirmières et infirmiers au sein du marché du travail est en baisse et que la demande pour leurs services est à la hausse. »

Vérifiez si vous êtes admissible à un programme d’immigration canadien

Parmi les quatre solutions clés proposées, mentionnons le recrutement actif de personnel infirmier provenant de pays qui ont été identifié comme ayant « des programmes de sciences infirmières dont les normes, les compétences et les attestations professionnelles sont similaires » au Nouveau Brunswick.

Selon le document, cette façon de faire augmentera les chances que les infirmières immigrantes répondent aux exigences de la province.

En ce qui a trait à ces exigences, le gouvernement demande qu’un examen soit effectué « afin d’identifier les obstacles, les domaines à améliorer ou les efficiences » pour le personnel infirmier formé à l’étranger et ainsi améliorer le processus de demande.

La stratégie recommande également l’établissement d’un programme qui aiderait le personnel infirmier formé à l’étranger à trouver du travail dans le secteur des soins de santé du Nouveau-Brunswick pendant le processus de demande pour « permettre une intégration positive dans le marché du travail. »

Parmi les autres mesures annoncées, mentionnons un processus visant à offrir un emploi permanent (à temps plein et à temps partiel) aux diplômés du Nouveau-Brunswick et aux II recrutés dans d’autres provinces ou pays de même que la possibilité d’offrir des primes en échange d’un service de trois ans dans les régions rurales de la province.

« Le personnel infirmier joue un rôle important dans la prestation de soins de haute qualité au sein d’un système de soins de santé efficient et axé sur le patient », a déclaré le ministre de la Santé du Nouveau-Brunswick, Hugh J. Flemming. « Nous continuerons d’être confrontés à une pénurie de personnel infirmier si nous n’agissons pas maintenant pour nous assurer d’avoir suffisamment de ressources infirmières pour servir notre population. »

« L’Association des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick soutient tous les efforts visant à régler la pénurie de personnel infirmier et elle continuera de participer à la stratégie en matière de ressources infirmières, puisque nous prévoyons que des mesures immédiates seront prises afin de poursuivre la mise en œuvre du plan », a ajouté Maureen Wallace, présidente de l’Association.

Le ministre de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail du Nouveau-Brunswick, Trevor Holder, a déclaré qu’un certain nombre des mesures de la stratégie « sont déjà en cours ».

Aucun détail n’a été donné sur la façon dont le personnel formé à l’étranger sera sélectionné ou sur les programmes d’immigration qui seront utilisés pour le recruter.

Plus tôt cette semaine, le Programme des candidats de la province du Nouveau-Brunswick (PCNB) a annoncé qu’il effectuera des recherches occasionnelles dans le bassin fédéral de candidats qualifiés qui répondent aux besoins de la main-d’œuvre de la province.

Ces recherches seront effectuées par l’entremise du Volet marché du travail d’Entrés Express du PCNB.

Traduction: Alexandra Miekus

Vérifiez si vous êtes admissible au bassin d’Entrée express.

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